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8/18/2021 Commentaires

AFOUTEZA, LE NOUVEAU LABEL AOC DE GALICE

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Nichée à l'extrême nord-ouest de l'Espagne, la communauté autonome de Galice est à bien des égards l'une des régions les plus riches d'Espagne. Conquis par Rome pour son sol riche en minerais, puis par les germains suèves, vandales et wisigoths qui y implantent un christianisme omniprésent, libérée par les Berbères qui ne s'y installeront jamais vraiment, le Royaume de Galice a connu 14 siècles d'influences très diverses, lui constituant une identité singulière et profondément ancrée aujourd'hui encore. La langue galicienne est une langue romane assez proche du portugais voisin, et la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, lieu de pèlerinage du monde catholique, est là pour rappeler le rôle central de la Galice dans la Reconquista et plus généralement sa place dans le monde chrétien au Moyen-Âge.

La région est ensuite fortement marquée à partir du 18ème siècle par des vagues migratoires de travailleurs partis pour les Amériques, en quête d'une vie meilleure. Devenus les Gallegos outre-Atlantique, les Galiciens émigrés donnent à l'Amérique latine quelques-unes de ses figures historiques majeures, à l'instar du révolutionnaire cubain Fidel Castro ou du président argentin Raúl Alfonsín, dont les familles sont originaires de Galice. Partout où ils vont, les Gallegos portent en eux l'âme d'un peuple à l'identité marquée, courageux et fier de son patrimoine. En sa vertu de porte-étendard de sa région, le Celta Vigo veut transposer de manière forte cette identité au domaine du football.


UN CLUB AU RAYONNEMENT TARDIF

L'histoire du Celta Vigo démarre en 1923 par la fusion du Real Fortuna, établi depuis 18 ans déjà, et de son rival le Vigo Sporting, fondé en 1913. Introduit au début du 20ème siècle par les Anglais, le football gagne vite en popularité en Galice, et les deux plus grands clubs de la région s'unissent pour former une entité plus forte. Cinq ans plus tard, le Celta se dote de son stade d'une capacité de 29 000 places, le Balaídos. Rénové à l'horizon de la Coupe du Monde 1982 puis subissant quelques liftings ponctuels ensuite, il est toujours l'enceinte du club, et l'objet de nombreuses controverses, mais nous y reviendrons plus tard.

Jusqu'à la fin des années 1990, il y a relativement peu de faits marquants qui font du Celta un club aussi singulier que la terre qu'il défend. Des titres de champions de Segunda Divisón (1935/36, 1981/82 et 1991/92), de Segunda B (1980/81) et de Tercera División (1930/31), mais aucune Copa del Rey, aucune Liga et aucun titre européen.
La montée en puissance du club passera par l'arrivée de joueurs étrangers, avec notamment les Bosniaques Vladimir Gudelj et Goran Jurić, les Brésiliens Mazinho et Catanha, les Russes Aleksandr Mostovoi et Valeri Karpin, l'Israélien Haim Revivo, l'Argentin Eduardo Berizzo ou encore le Français Claude Makélélé. Sous leur impulsion et sous la houlette du coach Javier Irureta, le club surnommé "EuroCelta" par la presse ibérique d'alors se montre enfin sur la scène européenne, en dominant notamment Liverpool en 1/4 de finale de la Coupe de l'UEFA 1998/99, avant de se défaire la saison suivante de la Juventus et d'atomiser Benfica 7-1.

Grâce à une 4ème place acquise au terme de la saison précédente, les Celestes participent enfin à la Ligue des Champions en 2002/03. Le club ne passera pas les 8èmes, échouant face aux Anglais d'Arsenal, et, épuisé par l'énergie pompée par la Coupe d'Europe, finit 19ème et se retrouve relégué en Segunda División. Après une remontée la saison suivante, une nouvelle rétrogradation renvoie les Galiciens dans l'antichambre de l'élite en 2007. Plus grave, cet afflux de joueurs étrangers, un temps excitants, a éloigné le club de son identité, et l'a vidé financièrement.
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Le président du club depuis 2006, Carlos Mouriño (Crédits : elpais.com)


CARLOS MOURIÑO, THE SPECIAL ONE

Un an avant cette descente en seconde division, Horacio Gómez Araújo a cédé la présidence à l'homme d'affaires Carlos Mouriño, né à Vigo et celtista depuis toujours. Comme il l'a confessé au site SoFoot en 2016, il n'a jamais pensé "devenir pompier ou policier", mais a "toujours eu l'envie de devenir le président du Celta".

Mouriño a en fait partagé sa vie entre Vigo et le Mexique. Déjà présent dans l'aéronautique, le commerce du bois et le vin en Espagne, il développe à Mexico de nombreuses affaires dans des domaines aussi variés que les énergies, les transports ou la constructions de terrains de golf. Véritable touche à tout, il créé des entreprises à la chaîne, et les laisse "vivre d'elles-mêmes". Son fils, bien que né en Espagne, deviendra même Secrétaire de l'Intérieur au Mexique ; un temps mêlé à des affaires d'abus de pouvoir en lien avec les affaires de son père, il meurt dans un accident de voiture à l'âge de 37 ans.

Lorsqu'il accomplit son rêve d'enfant en 2006, Mouriño doit en priorité éponger la dette de 84M€ laissée par la présidence sortante. La seconde division est alors un mal pour un bien, puisque cela permet au club de se restructurer sportivement, mesure impopulaire à l'époque, les supporters attendant plutôt un retour express parmi l'élite, coûte que coûte. Mais Mouriño ne flanche pas, part d'une page blanche et trace les contours d'un projet plus identitaire (au sens noble du terme), et surtout durable.

Une période d'austérité de plusieurs années s'installe, au grand dam de la communauté celtista. Les périodes d'ascétisme forcé rendent rarement populaire, et Mouriño n'échappe pas à la règle. On réclame son départ, on le rend coupable du bilan dont il a hérité, et qu'il tente néanmoins par tous les moyens d'assumer. Alors il compte chaque sou, réduit la voilure, et garde le cap. Il se fait une énorme frayeur en évitant une descente en 3ème division de justesse en 2008, mais son travail avec le centre de formation commence à payer peu de temps après.

Si près de la moitié des aficionados ont déserté le Balaídos, la renaissance sportive se matérialise un peu plus chaque année, au point de connaître la remontée en Liga à l'issue de la saison 2011/12. Après avoir changé plusieurs fois d'entraîneurs, ces derniers ne pouvant porter le nouveau projet basé sur la cantera, le centre de formation, le club trouve en Eusébio Sacristan Mena celui qui embrassera le mieux les idées du nouveau président. Plus qu'un système tactique ou une identité de jeu, ce qui importe pour les Celestes désormais est de pouvoir former des cantaneros (membres du centres de formation) pour nourrir l'équipe première, et ainsi assurer à la fois la stabilité financière du club, mais aussi son identité.


Le Celta se stabilise ainsi en Liga depuis cette remontée en 2012. Classé au mieux 6ème en 2015/16, l'équipe navigue plutôt dans le ventre mou du championnat, et flirte à plusieurs reprises avec la zone de relégation. Mais en coulisses, le projet porte ses fruits. Entre 2014 et 2020, le club réalise un bénéfice net de 81M€, efface sa dette, et augmente ses capitaux propres, auparavant négatifs. Le centre de formation produit des joueurs de qualité, à l'instar de Santi Mina, Brais Méndez ou Rubén Blanco, une nouvelle génération toujours accompagnée par les produits locaux déjà en place que sont Hugo Mallo, Iago Aspas et Denis Suárez.

Le renouveau économique trouve lui aussi ses racines en Galice. L'augmentation des droits TV négociés par la Liga permettent aux clubs de confortables revenus, mais c'est aussi à travers ses contrats de sponsoring qu'un club moderne peut trouver de nouvelles sources de revenus. Mêlant chauvinisme (là aussi, au sens noble du terme) et business, le Celta a pour sponsors principaux la bière locale Estrella Galicia, la banque Abanca, basée dans la ville voisine de La Corogne et sponsor également du Balaídos, et le groupe automobile Recalvi, dont le siège se trouve dans la cité médiévale de Pontevedra, une ville qui interdit les voitures en son centre (ça ne s'invente pas). Pour la saison 2018/19, l'ensemble de ces contrats et droits TV représentent une manne de 67M€, qui permet au club de dépasser pour la première fois de son histoire les 50M€ de chiffre d'affaires.
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"Afouteza", le nom choisi par les fans pour le nouveau centre d'entraînement (Crédits : rccelta.es)


DU COURAGE ET DU COEUR

En confrontant le club à un assainissement aussi spartiate que nécessaire à tous les niveaux, Mouriño a permis au Celta de pouvoir investir 45M€ dans une cité sportive de près de 250 000 m2 près de dix ans après son arrivée en période de crise. Une cité sportive, en effet, car le projet dépasse le simple cadre du centre d'entraînement et du centre de formation. Nommé "Afouteza" par les fans, consultés pour le naming, ce projet doit représenter tout ce que ce terme purement galicien recouvre : courage, volonté et esprit.

Alors, le Celta de Vigo, qui se fait depuis peu appeler RC Celta, créé une société nommée "Afouteza e Corazón" (Du courage et du coeur) pour opérer un changement marketing, et adopter une image plus claire aux yeux de tous. Car le rêve partagé par le président Mouriño, le directeur sportif Felipe Miñambre, le responsable de la formation Carlos Hugo García-Bayón et le directeur commercial Carlos Cao, c'est de créer un label de qualité made in Celta. Pensé comme un outil durable, fonctionnel, responsable et harmonieusement implanté dans le paysage, la Ciudad Deportiva Afouteza se veut devenir le nouveau standard d'excellence en la matière non seulement en Espagne, mais aussi en Europe.

Le projet initié en 2018 s'appuie fort logiquement sur une réflexion architecturale toute galicienne. Le cabinet d'architectes Irisarri-Piñera de Pontevedra se voit confier la charge de dessiner les plans, en collaboration avec les cabinets d'ingénieurs NAOS (La Corogne) et GOC (Pontevedra) ; la maîtrise d'oeuvre sera réalisée par le Grupo San José, lui aussi basé à Pontevedra, et spécialisé dans les constructions durables et les énergies propres.

Située à 10km de Vigo dans la petite ville de montagne de Mos, la cité sportive doit accueillir l'équipe première, l'équipe B ainsi que le centre de formation. Elle compte 9 terrains (dont 4 en gazon artificiel),  un mini stade de 4000 places, la résidence des canteranos, un gymnase, un spa, des bureaux, une salle de presse, une zone de plage pour la réhabilitation physique, un court de paddle, un court de tennis, une piscine, un café, un restaurant, des espaces commerciaux et une salle de spectacles. Mais aussi, et peut-être surtout, une université du sport, et un espace réservé à des start-ups spécialisées dans la technologie appliquée au sport.

En partenariat avec l'Université de Vigo, l'établissement devra permettre d'enseigner la culture celtista, et d'accueillir des "guest speakers" au sein d'un centre de formation à la fois physique, mais aussi éducatif, culturel et pluridisciplinaire. Pour le Celta, on forme des Galiciens conscients de ce qu'ils représentent, mais aussi en phase avec leur époque. Et, pour rester à la pointe dans son secteur, il n'aura qu'à piocher en son sein les dernières avancées technologiques lui permettant de rester compétitif. Pensé pour durer et se survivre à lui-même, chaque élément de cette cité sportive est vu comme un élément à la fois bien ancré sur ses terres, mais en perpétuelle évolution. 
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Le projet de 150 000 m2 est entouré de 300 000 m2 de verdure (Crédits : rccelta.es)


AFOUTEZA, POUMON DU MICROCOSME GALICIEN

D'ailleurs, c'est toute l'architecture qui a été pensée pour être durable. De grands étangs servent de réserves d'eau renouvelable pour l'entretien des pelouses ; c'est la principale ressource nécessaire dans ce type de réalisations, et les cabinets d'ingénieurs ont mis en oeuvre leur savoir-faire pour rendre cela possible. De plus, afin d'intégrer au mieux ce gigantesque complexe dans son environnement, des travaux d'assainissement et la créations de réseaux d'égouts auxquels la ville de Mos sera reliée permettent de faire profiter aux voisins de ce projet. L'autosuffisance d'Afouteza en énergie comme en talents vient de la volonté affirmée de travailler en circuit court, presque fermé.

Car désormais, au sein des équipes de jeunes, 85% des joueurs viennent de la région de Pontevedra, et 99% de Galice. Cela fonctionne parfaitement bien, et c'est pour cela que la cantera à la productivité exemplaire est au coeur du projet. Et pour cause ! La saison 2020/21 a été celle de tous les records pour le centre de formation : pour la première fois de son histoire, le Celta est passé devant les Basques de Bilbao et de la Real Sociedad en nombre de minutes jouées par des joueurs nés dans la région (18 824, contre respectivement 17 053 et 14 205), le tout grâce à 15 joueurs, également un record depuis 42 ans !

Le club peut se vanter d'avoir au minimum 7 joueurs formés au club par saison depuis son retour en Liga en 2012, et cela n'est pas juste pour faire joli. L'équipe entraînée par l'Argentin et ancien du club Eduardo Coudet a fini à une prometteuse 8ème place la saison passée, lui permettant au passage de devenir l'entraîneur avec le plus haut pourcentage de victoires au club (44,83%), avec le plus de points par match (1,59) et le plus de points accumulés sur une période de 28 matchs (46pts, contre 38 pour Juan Carlos Unzué). Sur 55 buts marqués en tout, 39 l'ont été par des joueurs formés au Celta.
"En Galice, tout ce que vous plantez grandit. Nous, nous sommes une usine, et notre objectif est de sortir des jeunes pour l'équipe première, et parfois pour les vendre." - Carlos Cao, directeur commercial du club
Le virage opéré par Carlos Mouriño a permis au club de trouver une philosophie qui influence ses choix sportifs comme infrastructurels. Symboles de sa nouvelle image plus moderne, les nouveaux bureaux du club et de la Fondation Celta, réimplantés au centre ville il y a trois ans dans un bâtiment comprenant également une partie des résidences des jeunes du centre, un café, un restaurant, la boutique officielle et même une clinique. Baptisé "A Sede RC Celta", ce complexe spacieux, agréable et branché complète les investissements réalisés dans le domaine sportif.

Pour ses bureaux comme pour sa cité sportive, le club s'est inspiré de ce qu'il se fait de mieux partout dans le monde. L'ancien cantanero Borja Oubiña, désormais membre du conseil d'administration, a fait partie de l'équipe en charge de cette mission. Pour A Sede RC Celta, Carlos Cao précise d'ailleurs que cela répond au modèle de développement économique moderne d'un club de football, qui ne peut plus se contenter de l'utilisation de son stade 20 à 25 fois par saison pour générer des revenus. Désormais, il faut mêler divertissement, commerce et sport chaque jour de la semaine pour diversifier les rentrées d'argent, et ainsi assurer la pérennité financière du club. Surtout lorsque l'on connaît autant de soucis que le Celta avec Balaídos, qui ne leur appartient même pas.


ARRÊTS DES TRAVAUX SUR FOND DE QUERELLES POLITIQUES

Le stade appartient en effet à la ville de Vigo. Ce n'est donc pas pour rien qu'un nouveau stade était le premier projet de modernisation du club, avant sa cité sportive. Du temps du président Horacio Gómez Araújo déjà en 2003, un projet de 95 000 m2 incluant un centre commercial, un hôtel et le centre sportif avait été imaginé. Mais il a été rejeté par les autorités locales, ainsi que par l'usine PSA voisine du lieu choisi. Depuis, le sujet du stade revient régulièrement sur le tapis, sans jamais qu'un projet n'obtienne tous les suffrages.

Le stade de Balaídos, même s'il régulièrement réaménagé, ne pourra pas tenir à la longue. Pourtant, le maire de Vigo Abel Caballero rechigne à céder du terrain pour construire une nouvelle arène. Mouriño et le Celta sont donc contraints d'opérer des travaux de rénovation de plus grande ampleur qu'à l'accoutumée, travaux entravés par le maire socialiste ouvrier, qui semble jouer un double jeu.

Vexé que le Celta ait choisi un emplacement extérieur pour 
construire sa cité sportive, alors que chaque année la ville verse 300 000€ à la Fondation Celta, Caballero rechigne à la fois à céder de la surface commerciale au Celta, et à soutenir le projet de Mos. Les relations délétères entre Caballero et Mouriño conduisent ce dernier à intenter deux procès au conseil municipal, l'un en août 2020 pour processus de réaménagement "bâclé", eu égard aux retards de constructions et aux 30M€ de dépassement de budget ; l'autre courant 2021, pour annuler définitivement les travaux de réaménagement. Mouriño est excédé par le manque de visibilité sur la durée des travaux ainsi que par les surcoûts astronomiques, comme celui concernant la tribune Marcador, dont le budget est passé de 9,5€ à 16,6M€.

Et si Afouteza a fini par voir le jour en novembre 2020, le chemin n'en a pas été plus facile. Car même si le projet a obtenu toutes les licences et permis requis par les autorités, créant au passage 1 500 emplois pour la ville de Mos, plusieurs associations de riverains et de commerçants s'y sont opposés, arguant qu'une urbanisation aussi dense affecterait leurs villages de montagne, notamment du côté de Pereiras et de Tameiga. Des marches ont été organisées par des associations telles que GañaMos, PSdeG et BNG. Cette dernière a même présenté son droit de veto au Parlement de Galice, un veto rendu possible par une modification de la loi foncière apparue dans l'année.

Les cabinets d'architectes et d'ingénieurs ont donc proposés plusieurs aménagements pour accommoder les riverains, mais ceux-ci n'ont pour le moment pas lâché l'affaire. En conséquence de quoi seule la phase 1 des travaux a pu être menée à bien, comprenant environ 100 000 m2 pour trois terrains, des locaux techniques, un gymnase, des bureaux, la salle de presse et des vestiaires. La phase 2 n'est pas encore programmée, car la commune de Tameiga refuse toujours de vendre du terrain.
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Le parc forestier de 300 000 m2 qui entoure le projet a lui toujours été prévu pour un usage public, et pour contenir un maximum d'espèces 100% galiciennes. C'est dans ce cadre en partie idyllique que les Celestes ont déménagé fin novembre, ce qui leur a manifestement porté bonheur, puisqu'ils ont gagné les quatre matchs qui ont suivi leur installation. De l'avis des cadres Hugo Mallo et Iago Aspas, le saut en qualité réalisé par le club est impressionnant, et nul doute que le Celta parviendra non seulement à planter encore plus de graines prometteuses, mais peut-être et surtout à en conserver les meilleurs fruits, désormais estampillés AOC de Galice.


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